Résumé général de l’œuvre + Schéma narratif :
Résumé général
de l’œuvre :
L’auteur-narrateur
personnage raconte son enfance alors qu’il avait six ans. Par un va et vient
entre le point de vue de l’auteur-narrateur adulte et de l’auteur-narrateur
enfant , le lecteur entre dans le monde solitaire du narrateur qui malgré
quelques timides amitiés ne semble compter comme véritable ami que la boite à merveilles.
En faisant le bilan de son enfance, l’auteur raconte ses journées au Msid
auprès du fqih et de ses condisciples (=collègues), la maison de Dar Chouafa et
les habitudes de ses habitants ainsi que le souvenir de fierté de sa mère
concernant ses origines et son habitude à passer du rire aux larmes en plus de
son art de conter les événements d’une façon qui passionnait son auditoire. De
part son genre, le récit reste un véritable témoignage du vécu de ses
personnages par la fréquence des noms de quartier qui constituent une véritable
cartographie géographique. La figure calme du père est mise à rude épreuve dans
le marché des bijoux quand il vient aux mains avec le courtier avant d’acheter
les bracelets or et argent à sa femme.
Cet incident précède
l’annonce de la perte du capital dans le souk des haïks ce qui fait basculer le
niveau de vie de la famille dans la pauvreté. Après avoir assuré le quotidien
de sa famille, le père part aux environs de Fès pour travailler comme
moissonneur. Après un mois d’absence, il rentre chez lui pour apprendre le
divorce de Moulay Larbi avec sa seconde
épouse, la fille du coiffeur, ce qui lui permet d’exprimer son soulagement
quant à ce dénouement.
Schéma
narratif :
Etat
initial :
L’auteur-narrateur
personnage vit avec ses parents. Rien ne
perturbe sa vie heureuse. Cette phase occupe une place importante dans le récit
(Ch. I jusqu’au Ch. VIII). L’ampleur de cette étape traduit la félicité dans
laquelle baigne le petit enfant. D’ailleurs, il est plongé dans un monde
merveilleux.
Elément
perturbateur :
Ce qui trouble cette
félicité c’est la ruine du père qui a perdu son capital : l’argent qu’il
portait sur lui est tombé quelque part dans un souk.
Péripéties :
Le voyage du père à la
campagne, où il exerce un travail pénible afin de pouvoir amasser de l’argent
nécessaire pour se rétablir dans son atelier. (Ch. VIII, IX, X, XI). Le congé
accordé au petit qui ne va pas à l’école coranique à cause de sa faiblesse. La
tristesse de la mère qui se rend aux mausolées et consulte les voyants.
Dénouement :
Le retour du père.
Situation
initiale :
Le retour de
l’équilibre : le bonheur. La réouverture par le petit de sa boite à
Merveilles.